Eni affirme que ce développement “accéléré”, trois mois après la signature du contrat, permettra une “augmentation significative” de la production d’hydrocarbures de l’Algérie
Eni a partagé, avec le groupe public des hydrocarbures algérien Sonatrach le 03 avril, sa volonté d’accélérer le développement de nouveaux projets pétroliers et gaziers dans la zone de Berkine Sud pour une première production en juillet, trois mois seulement après la signature du contrat entré en vigueur le 06 mars, selon un communiqué de l’entreprise.
A la suite des activités menées dans le nord du bassin de Berkine (Berkine Nord), Eni veut, avec la Sonatrach, “accélérer la construction” d’un “nouveau pôle de développement pétrolier et gazier dans la région grâce à des synergies avec les actifs existants de MLE-CAFC (bloc 405b).”
La première production des nouveaux projets pétroliers et gaziers à Berkine Sud est envisagée en juillet. D’après Eni, les activités permettront une “augmentation significative” de la production nationale d’hydrocarbures de l’Algérie dès cette année.
Eni va aussi travailler avec la Sonatrach dans des projets d’énergies renouvelables, pour réduire l’empreinte carbone de ses activités.
Le groupe italien est présent en Algérie depuis 1981 et revendique une production propre de 100 000 barils équivalent pétrole par jour.
Augmenter le gaz pour l’UE
Eni a annoncé, le 03 avril, que son directeur général Claudio Descalzi (photo) avait rencontré le week-end à Alger le Premier ministre Aymen Benabderrahmane, le ministre de l’Énergie Mohamed Arkab et le PDG du groupe public des hydrocarbures (Sonatrach), Toufik Hakkar.
Outre la production de gaz naturel, Eni et la partie algérienne ont également discuté des exportations via le gazoduc Transmed qui relie l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, a indiqué le groupe énergétique italien.
Avec les plans de l’Union européenne de réduire sa dépendance au gaz russe, Eni a récemment affirmé qu’il pourrait fournir plus de gaz pour les pays européens en augmentant la production dans les pays africains où le groupe est présent: Algérie, Congo, Angola, Égypte, Nigeria et Mozambique.
Le 31 mars dernier, Claudio Descalzi était en Egypte – où il a pu rencontrer le président Abdel Fattah al-Sissi et le ministre du Pétrole et des Ressources minérales Tarek el-Molla – pour discuter là aussi des investissements pour produire plus de gaz.
