Une délégation du groupe énergétique italien conduite par son DG Claudio Descalzi a eu une réunion avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi le 31 mars, en présence du ministre du Pétrole
Le directeur général d’Eni, Claudio Descalzi, à la tête d’une délégation du groupe qu’il dirige, a été reçu en audience le 31 mars au Caire par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, en présence du ministre du Pétrole et des Ressources minérales du pays d’Afrique du Nord, Tarek el-Molla.
Les deux parties ont principalement discuté de la production de gaz naturel qui permet à l’Egypte d’occuper un “rôle central” en Méditerranée et des exportations de gaz naturel, a rapporté la partie italienne. D’après Eni, les opérations sur le champ gazier de Zohr (en production depuis 2017), ainsi que la reprise en 2021 des activités au terminal de liquéfaction de gaz naturel de Damiette (port dans le gouvernorat de même nom), permettront à l’Egypte de devenir un exportateur net de gaz naturel liquéfié (GNL).
Avec ses usines de GNL, l’Egypte veut devenir une plaque tournante régionale du gaz.
Au cours de la réunion du 31 mars, Eni et les autorités égyptiennes ont aussi discuté d’initiatives de réduction des émissions de gaz à effet de serre à travers des projets de captage et de stockage du CO2, des projets de production d’hydrogène vert et de construction de centrales solaires.
Eni produit actuellement environ 80 % du gaz destiné au marché intérieur égyptien, pour la production d’électricité. L’entreprise s’est engagée à mener plus de campagnes d’exploration pour soutenir sa production d’hydrocarbures.
Le groupe est présent dans le secteur des hydrocarbures en Egypte depuis 1954, à travers Italian Egyptian Oil Company (IEOC) qui produit actuellement quelque 360 000 barils équivalent pétrole par jour.