La création de l’ABEA a pour but de coordonner toutes les activités en lien avec l’industrie nucléaire
Le gouvernement de transition du Burkina Faso, qui travaille sur un projet de construction d’une centrale nucléaire, a annoncé le 14 août la création de l’Agence burkinabè de l’énergie atomique (ABEA).
Suite aux orientations données en octobre 2023 par le président de la République Ibrahim Traoré, le ministère burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières et la Société russe pour l’énergie atomique (Rosatom) ont signé un protocole d’accord et de coopération en vue de développer l’industrie nucléaire dans les domaines de l’énergie, de la science, de l’industrie et de la médecine, selon un rapport du conseil des ministres.
La même source souligne que la création de l’ABEA a pour but de coordonner toutes les activités en lien avec l’industrie nucléaire.
Il s’agit, entre autres, de contribuer à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des politiques et stratégies dans le domaine nucléaire conformément aux orientations et aux priorités nationales, en relation avec les ministères et autres structures concernées et d’étudier et de proposer une stratégie nationale dans le domaine de l’énergie atomique.
L’agence a également pour rôle de contribuer à l’élaboration de textes juridiques relatifs à l’énergie atomique et de mettre en œuvre les stratégies, les modalités et les moyens nécessaires pour favoriser le développement des sciences et technologies nucléaires.
Le Burkina Faso veut exploiter le nucléaire pour résoudre ses défis d’approvisionnement en électricité. En 2022, le taux d’accès à l’électricité dans le pays d’Afrique de l’Ouest était évalué à 19,5%, avec de fortes disparités entre les zones urbaines (60,5%) et les zones rurales (3,4%), selon la Banque mondiale.
