Pour la Zambie, l’Afrique doit valoriser ses minéraux recherchés pour la transition énergétique




Il est « nécessaire de maximiser le potentiel de l’abondance des minéraux critiques de l’Afrique, essentiels pour la technologie, les énergies renouvelables et la fabrication, au-delà de la simple extraction, en promouvant la création de valeur ajoutée aux matières premières », défend le ministre zambien des Mines et du Développement des minéraux, Paul Kabuswe

 

La transition vers l’énergie verte a le potentiel de révolutionner le développement de l’Afrique en augmentant les investissements et en accélérant l’industrialisation, a déclaré le 9 février dernier un haut responsable du gouvernement zambien.

Paul Kabuswe (photo), ministre zambien des Mines et du Développement des minéraux, a déclaré que la prédominance de l’Afrique dans les réserves mondiales de minéraux de transition et la demande en technologies d’énergie propre plaçaient le continent à l’avant-garde de l’avenir de l’énergie verte.

Il a ajouté qu’il était nécessaire de maximiser le potentiel de l’abondance des minéraux critiques de l’Afrique, essentiels pour la technologie, les énergies renouvelables et la fabrication, au-delà de la simple extraction, en promouvant la création de valeur ajoutée aux matières premières.

« Cette approche vise à créer des emplois, à améliorer la diversification économique et à soutenir le développement durable », a-t-il déclaré dans un communiqué après sa participation au 2024 Mining Indaba en Afrique du Sud.

Selon lui, il est nécessaire de coopérer avec des partenaires internationaux pour développer les industries en aval en Afrique afin de réaliser la transformation. Il a souligné le potentiel de partenariat avec des pays ou des entreprises spécialisés dans la fabrication de composants ou de produits finis à partir de minéraux essentiels pour créer une chaîne logistique qui ajoute de la valeur aux matières premières et stimule la croissance économique.

D’après l’Union africaine, 50 à 80% des métaux critiques pour le stockage de l’énergie se trouvent en Afrique. La République démocratique du Congo détient par exemple des réserves importantes de métaux qui entrent dans la fabrication des batteries et véhicules électriques. Le pays assure près de 70% de la production mondiale de cobalt détient plus de 25 millions de tonnes de ce métal (2/3 des réserves mondiales).

Aluminium, cobalt, fer, plomb, lithium, manganèse, nickel, bauxite, chrome, acier, argent, cuivre, zinc, ainsi que de certaines terres rares, telles que l’indium, le molybdène et le néodyme figurent parmi les principaux minéraux et métaux recherchés par l’industrie des énergies renouvelables, d’après la Banque mondiale.

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