Le coût du projet est de 179 millions d’euros, soit 117 milliards de francs CFA (193 millions de dollars)
Plusieurs partenaires économiques, dont la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé, le 9 février à Libreville, un accord pour la construction de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval d’une capacité de 35 MW, selon un communiqué publié par le ministère de l’Energie.
« La future centrale fait partie du projet de transition énergétique du Gabon, allant des énergies polluantes vers les énergies vertes », indique le communiqué.
« Nous visons 80% de production d’hydroélectricité et le remplacement de tout ce qui est énergie thermique produite à partir du gazole », ajoute le texte.
Le coût du projet est de 179 millions d’euros, soit 117 milliards de francs CFA (193 millions de dollars).
Le financement sera apporté par la Banque mondiale à travers sa filiale, la Société financière internationale (SFI), la Banque africaine de développement, la Bank of Southern Africa et l’Emerging Africa Infrastructure Fund.
La future centrale permettra de limiter les coupures et les délestages en électricité dans la capitale gabonaise, où vit près de la moitié de la population du Gabon, estimée à 2 millions d’habitants.
La construction du barrage de Kinguélé est prévue sur la rivière Mbei, à 100 km à l’est de Libreville, dans la province de l’Estuaire.
