La société kényane KenGen remporte un contrat de forage de trois puits géothermiques à Djibouti




Les forages seront exécutés pour le compte du projet géothermique de Gale-Le-Koma, dans la région du lac Assal

 

 

La société de production électrique du Kenya (Kenya Electricity Generating Company, KenGen) a obtenu, auprès de l’Office djiboutien de développement de l’énergie géothermique (Oddeg), un contrat d’une valeur d’environ 6,45 millions de dollars pour le forage de trois puits sur le site du projet géothermique de Gale-Le-Koma, dans la région du lac Assal (nord du pays).

La signature du contrat lié à cette activité a eu lieu entre les responsables des deux sociétés le 11 février dernier à Djibouti, en présence du ministre djiboutien des Ressources naturelles, Yonis Ali Guedi, et du ministre kényan de l’Energie, Charles Keter.

Le contrat confié à KenGen marque le lancement de la deuxième phase de réalisation de dix forages sur le site du projet géothermique de Gale-Le-Koma, et la mise en place d’une centrale géothermique qui démarrera avec 15 mégawatts; avec en projet de porter cette capacité à 50 MW.

KenGen est l’un des plus grands producteurs d’électricité du Kenya, avec 39,2% (soit 705,9 MW) de la capacité géothermique installée, 45,3% (soit 818,2 MW) de la capacité hydroélectrique installée et 14,1% (253,5 MW) de la capacité thermique installée dans le pays d’Afrique de l’Est.

D’après les données présentées par Charles Ketter lors de la signature du contrat entre KenGen et l’Oddeg, le Kenya disposait en 2019 d’une puissance installée de 2 818,9 MW, générée à partir de l’énergie géothermique (29%), l’hydroélectricité (29%), le thermique (28%), l’éolien (12%), le solaire et les autres sources (2%).

L’ambition pour le Kenya, d’ici à 2030, est de disposer de 17 500 MW, avec 5 000 MW provenant de la géothermique – sur un potentiel de 10 000 MW dans le secteur -, 4 500 MW du thermique, 4 200 MW du nucléaire, 2 200 MW de l’hydroélectricité et 1 600 MW de l’éolien.

En dehors de Djibouti, KenGen a remporté un contrat de forage de puits géothermiques en Ethiopie sur le site du projet Tulu Moye, en octobre 2019, pour une valeur d’environ 52 millions de dollars américains.

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