Mauritanie – Sénégal : le FPSO du champ gazier GTA sera donné en location par BP aux partenaires du projet




Un contrat de vente et de cession-bail a été formalisé par le groupe pétrolier britannique, opérateur du projet. Annonce faite par le groupe américain Kosmos Energy le 09 août

 

La compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy a annoncé, le 09 août, la finalisation d’un contrat de vente et de cession-bail de l’unité flottante de production, stockage et déchargement (FPSO) destinée au champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA), à cheval sur la frontière maritime de la Mauritanie et du Sénégal.

Le contrat a été formalisé par le groupe britannique BP, opérateur du projet GTA.

En vertu de cet engagement, BP vend à une de ses filiales le FPSO pour une utilisation exclusive sur le champ Grand Tortue Ahmeyim. La filiale de BP exploitera la plateforme dans le cadre d’un contrat de location à long terme. Les différents partenaires rembourseront à BP les frais de location en fonction de leur participation. 

Kosmos Energy indique que la livraison du FPSO à la filiale de BP aura lieu une fois la construction de la plateforme terminée et sa présence dans les eaux internationales. Le bail avec BP prendra effet à cette période, projetée à la fin du troisième trimestre 2022.

Le FPSO est actuellement en construction par les équipes de Technip Energies en Chine.

Le projet gazier GTA est piloté par BP et l’américain Kosmos Energy, en partenariat avec les compagnies pétrolières nationales de Mauritanie (SMHPM) et du Sénégal (Petrosen). Dans la mise en commun des ressources côté mauritanien et côté sénégalais, BP détient une participation de 61%, Kosmos 29%, Petrosen 05% et SMHPM 05%.

Le projet GTA prévoit la mise en place d’une infrastructure sous-marine d’extraction de gaz naturel, qui sera reliée par des pipelines à un FPSO. Cette plateforme traitera ensuite le gaz extrait et le renverra via un pipeline au terminal de liquéfaction flottant (FLNG).

La plateforme FLNG, dans sa première phase, aura la capacité de fournir 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an en moyenne, dans un champ dont le potentiel récupérable est estimé à environ 15 TCF (424,75 milliards de m3) de gaz.

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