La candidature du Niger a été approuvée par le conseil d’administration de l’ITIE le 11 février, permettant à l’organisation de compter désormais 53 pays membres dans le monde dont 26 en Afrique
Le conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a approuvé, le 11 février dernier, la demande d’adhésion formulée par le gouvernement nigérien en octobre 2019, conformément à l’annonce faite par le Premier ministre Brigi Rafini en janvier de la même année.
Le Niger devient ainsi le 53e pays membre partenaire de l’organisation dans le monde et le 26e en Afrique. Le pays d’Afrique de l’Ouest avait quitté l’ITIE en octobre 2017, après 10 années de travail avec l’institution.
L’ITIE, lancée en 2002, est une norme internationale visant à assurer une meilleure transparence dans la gouvernance des industries extractives. Les performances des pays membres sont régulièrement évaluées en fonction de leur respect des exigences de la Norme ITIE, en vigueur depuis 2013 à la place des Règles qui avaient été mises en place en 2009 (première année d’application des Validations).
“La réadmission du Niger à l’ITIE arrive à un moment opportun. Les activités extractives jouent un rôle majeur dans l’économie nigérienne, l’uranium, le pétrole et l’or représentant 8% du PIB et environ 50% des revenus d’exportation du pays. Les déclarations de l’ITIE donnent l’occasion au public d’améliorer sa compréhension de la manière dont les transferts infranationaux sont octroyés et de repérer les montants dus à chaque gouvernement local”, souligne le communiqué publié par le secrétariat international de l’ITIE.
Grand producteur d’uranium depuis près de 50 ans, le Niger est devenu un petit producteur d’or en 2004 et de pétrole en 2011.
Le processus ITIE est mis en oeuvre dans chaque pays partenaire par un groupe multipartite comprenant le gouvernement, les entreprises du secteur minier et la société civile.