La garantie a été accordée à la société émiratie Amea Power qui développe le projet de centrale solaire de 20 MW en Ouganda via l’entreprise Ituka West Nile Uganda Limited
L’Assurance pour le développement du commerce et de l’investissement en Afrique (ATIDI) a annoncé, le 13 décembre, l’octroi d’une garantie à la société émiratie Amea Power pour la réalisation du projet d’énergie solaire de 20 mégawatts d’Ituka West Nile Uganda Limited.
Le soutien au projet développé en Ouganda est accordé à Amea Power via la Facilité régionale de soutien à la liquidité (RLSF) d’Atidi, en fournissant des garanties de paiement au profit du projet pour le compte de la Compagnie nationale d’électricité ougandaise (Uganda Electricity Transmission Company Limited, UETCL).
“La police de la RLSF, qui sera en place pour une durée initiale de 15 ans, couvrira jusqu’à six mois de revenus pour l’IPP [Producteur indépendant d’électricité, NDLR]. L’électricité produite par la centrale sera vendue à l’UETCL dans le cadre d’un accord d’achat d’électricité (AAE) d’une durée de 20 ans. Une fois réalisé, le projet sera raccordé au réseau national par une nouvelle ligne à haute tension gérée par l’UETCL”, écrit ATIDI dans le communiqué.
L’assureur souligne que la RLSF a été mise en place avec le soutien de la banque publique allemande KfW et l’Agence norvégienne de coopération au développement (Norad). La facilité est accordée aux producteurs indépendants d’électricité actifs dans les énergies renouvelables, “qui vendent l’électricité produite par leurs projets à des compagnies d’électricité publiques d’États membres de l’organisation et qui ont signé le Protocole d’accord de la RLSF. Il protège, notamment, les projets d’énergie renouvelable de petite et moyenne envergure contre le risque de retard de paiement des acheteurs publics”, explique ATIDI.
L’Ouganda dispose d’un taux d’accès à l’électricité de 42%, selon l’assureur, pour une capacité électrique installée de 1 346 mégawatts provenant majoritairement de projets hydroélectriques. Le pays se tourne vers d’autres sources d’énergies renouvelables pour être moins dépendant des effets négatifs du changement climatique en cas de sécheresse prolongée qui affecte la productivité des barrages.
