A travers son programme Scaling Solar, l’institution du groupe de la Banque mondiale va aider les pouvoirs publics nigériens à attirer des sociétés privées pour financer et réaliser la centrale
La Société financière internationale du Groupe de la Banque mondiale (SFI) a annoncé, le 14 juin, un partenariat avec le gouvernement nigérien en vue d’attirer des producteurs indépendants d’électricité pour la réalisation d’une centrale d’énergie solaire connectée au réseau.
La centrale aura une puissance pouvant atteindre 50 mégawatts et sera développée dans le cadre du programme Scaling Solar, initiative lancée par la Banque mondiale pour permettre le développement de centrales solaires à moindre coût dans les pays en développement. Elle se présente sous forme d’un “guichet unique” offrant une palette de services: assistance technique, documentation standardisée, financements pré-approuvés, instruments d’assurance et de garantie.
“Dans le cadre de cet accord, IFC ainsi que ses organisations sœurs, la Banque mondiale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), vont travailler avec le gouvernement du Niger, par l’intermédiaire du ministère du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables et la Société nigérienne d’électricité (Nigelec), afin d’attirer, via une procédure d’appel d’offres, des partenaires du secteur privé pour développer et financer ce projet de production d’énergie solaire à l’échelle commerciale, rapidement et à un coût abordable”, a détaillé l’IFC.
Le calendrier de réalisation de la centrale n’a pas été présenté.
Le gouvernement nigérien a pour objectif de produire 30% d’électricité à partir des sources renouvelables d’ici 2035.
En Afrique, Scaling Solar a déjà soutenu des centrales solaires en activité au Sénégal et en Zambie. D’autres sont en cours de développement en Côte d’Ivoire, à Madagascar et au Togo.
