Cette coopération « va concerner l’hydrogène, l’éolien, le solaire », a déclaré le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire à l’issue d’une rencontre avec son homologue marocaine Nadia Fettah
Le Maroc et la France veulent consolider leur coopération en matière d’énergie décarbonée et de mobilité ferroviaire, a annoncé le 26 avril le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire lors d’une visite à Rabat.
« Nous voulons ouvrir l’ère d’une nouvelle coopération en matière d’énergie décarbonée entre la France et le Maroc. Ça va concerner l’hydrogène, l’éolien, le solaire », a déclaré M. Le Maire à l’issue d’une rencontre avec son homologue marocaine Nadia Fettah.
Le ministre français a proposé « une coopération dans le domaine nucléaire, avec les réacteurs de petite ou de moyenne taille » au Maroc qui ne dispose pas de telles centrales pour la production d’énergie.
Pour sa part, Mme Fettah a indiqué que le chantier de l’énergie « représente parfaitement la vision que nous avons de ce partenariat renouvelé ».
Le royaume a fortement misé ces 15 dernières années sur les énergies renouvelables qui fournissent 38% de l’électricité produite actuellement, et ambitionne d’atteindre 52% en 2030. Le pays espère également se positionner sur le marché de l’hydrogène vert.
La mobilité ferroviaire a également été au cœur des discussions entre les deux ministres alors que le royaume souhaite réaliser l’extension de sa ligne à grande vitesse (LGV) pour desservir Agadir (sud).
La première tranche de cette ligne, reliant depuis 2018 Tanger (nord) à Casablanca (ouest), avait été réalisée par l’entreprise française Alstom.
Deux groupes de travail vont être créés pour se pencher sur ces deux volets de coopération, selon le ministre français.