GERD: nouvelle série de pourparlers entre le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie




Les trois pays travaillent pour soumettre un projet conjoint, relatif au Grand barrage de la renaissance éthiopienne, au président sud-africain Cyril Ramaphosa, président de la session en cours de l’Union africaine

 

 

Le Soudan, l’Égypte et l’Ethiopie ont entamé, le 18 août dernier, une nouvelle série de pourparlers sur le remplissage et l’exploitation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).

Selon un communiqué du ministère soudanais de l’Irrigation et des Ressources en eau, les ministres des trois pays ont présenté leurs propres visions des procédures à suivre au cours de cette série de pourparlers.

Il a ajouté que les trois pays travailleront pour intégrer les textes proposés des projets d’accords et soumettront un projet conjoint au président sud-africain Cyril Ramaphosa, président de la session en cours de l’Union africaine.

Le communiqué a toutefois également mentionné l’émergence de divergences entre les trois pays concernant l’interprétation des procédures d’intégration des accords, comme l’a indiqué le rapport du ministère sud-africain des Affaires étrangères.

Le Soudan, l’Égypte et l’Ethiopie négocient sous l’égide de l’Union africaine sur les questions techniques et juridiques liées au remplissage et au fonctionnement du GERD.

L’Ethiopie, qui a commencé la construction du projet de barrage de 4 milliards de dollars en 2011, prévoit de produire plus d’électricité pour faire progresser son développement économique. A terme, le GERD doit assurer à l’Ethiopie une production de 6 000 mégawatts.

L’Egypte et le Soudan, deux pays situés en aval du bassin du Nil et qui dépendent du fleuve pour leur consommation d’eau douce, sont profondément préoccupés par le fait que le barrage pourrait affecter leur part des ressources en eau du Nil.

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