Les fonds chinois représentent environ 31% des investissements engagés dans l’hydroélectricité en Afrique subsaharienne entre 2006 et 2016 (BM)




Sur la période, environ 36 milliards de dollars ont été dépensés pour la préparation et la réhabilitation de projets, selon des données d’un rapport interne de la Banque mondiale présenté le 19 février à Yaoundé

 

Entre 2006 et 2016, l’Afrique subsaharienne a capté environ 36 milliards de dollars d’investissements pour des ouvrages hydroélectriques – dont 20 600 MW de nouvelles capacités de production -, a révélé Nicolas Sans (photo), hydrologue en service au bureau de la Banque mondiale au Cameroun, mardi 19 février à Yaoundé.

Sur cette enveloppe, 40% des financements ont été fournis par le gouvernements; 31% par la Chine; 10% par les institutions de financement du développement (IFD) et 06% par le secteur privé, a-t-il précisé.

Les données émanent d’une “étude interne de la Banque mondiale”, a indiqué Nicolas Sans, au cours d’un exposé présenté au 4e Forum Energie – Eau – Environnement (Forum EEE) sous le thème: “Financements de la Banque mondiale dans le secteur de l’énergie électrique en Afrique: défis et opportunités”.

Pour atteindre l’accès universel à l’électricité en 2030, l’Afrique subsaharienne a besoin des investissements de l’ordre de 40 à 50 milliards de dollars par an, selon la Banque mondiale.

L’institution évalue le potentiel hydroélectrique en Afrique au sud du Sahara à 2 836 gigawatts (GW) avec 90% de ce potentiel encore inexploité.

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