Le protocole d’accord signé entre les deux acteurs et le groupe chypriote Tharisa est une étape avant la signature d’un contrat de vente de l’électricité qui sera produite par la centrale pour les besoins en énergie de la mine de platine
Le groupe chypriote Tharisa a signé un protocole d’accord (Memorandum of Understanding, MoU) avec la société française Total Eren et la britannique Chariot pour la construction et l’exploitation d’une centrale solaire photovoltaïque de 40 MWc en Afrique du Sud.
La centrale a vocation à alimenter en électricité la mine de platine à ciel ouvert de Tharisa, située à Marikana dans la province du Nord-Ouest.
Le protocole d’accord vise le développement, le financement, la construction, la détention, l’exploitation et la maintenance de la centrale, ont expliqué Total Eren et Chariot dans un communiqué conjoint publié le 04 février.
Pour les deux acteurs, il s’agit d’une étape vers la réalisation du projet et la signature d’un contrat de vente d’électricité à long terme avec Tharisa. La capacité de la centrale solaire pourrait être revue en fonction de la durée de vie de la mine, qui est de 20 ans avec une “capacité de prolonger les opérations souterraines d’au moins 40 ans”.
Le projet vise à permettre à Tharisa de réduire ses émissions de carbone de 30% d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Détenue à près de 30% par le groupe pétrolier français TotalEnergies (ex-Total), Total Eren est une société française spécialisée dans le développement de projets d’énergies renouvelables.
La société britannique Chariot (anciennement Chariot Oil & Gas) mène des projets de prospection et exploitation des hydrocarbures au Maroc, et de développement d’hydrogène vert en Mauritanie.
La participation de Chariot au projet de Tharisa est liée à Adonis Pouroulis. Ce dernier assume les fonctions de directeur général par intérim de Chariot et possède 39,86% du total des droits de vote dans Tharisa.
