Tanzanie/Pétrole: le projet EACOP répondra « aux normes internationales les plus strictes » (Direction)




Le projet d’oléoduc, qui s’étendra sur un linéaire de 1 443 km de long (dont 296 km en Ouganda), pour acheminer le pétrole ougandais jusqu’au port de Tanga en Tanzanie, a reçu l’approbation des autorités tanzaniennes

 

Le projet d’oléoduc d’Afrique de l’Est (EACOP) « se conformera non seulement aux lois de la Tanzanie et de l’Ouganda, mais également aux normes internationales les plus strictes », notamment en matière des « droits humains », a déclaré la directrice générale de l’EACOP en Tanzanie, Wendy Brown, lors d’une conférence pour recevoir le certificat d’approbation du gouvernement à Dar es Salaam, la capitale économique de la Tanzanie.

La Tanzanie a donné, le 21 février 2023, son accord à la construction de cet oléoduc de 3,5 milliards de dollars dans le cadre du méga projet destiné à transporter les hydrocarbures d’Afrique de l’Est aux marchés internationaux.

Cet oléoduc, long d’environ 1 500 kilomètres, doit relier les gisements du lac Albert, dans l’ouest de l’Ouganda, à la côte tanzanienne sur l’océan Indien.

Ce projet nécessite l’approbation des deux pays et en janvier, l’Ouganda a délivré une licence au consortium East African Crude Oil Pipeline Company Ltd (EACOP), détenu à 62% par le géant français TotalEnergies.

L’approbation par le gouvernement tanzanien « marque un autre pas en avant pour l’EACOP car elle permet le démarrage des principales activités de construction en Tanzanie, à l’issue du processus d’accès aux terres en cours », a déclaré la directrice générale Wendy Brown.

« Nous sommes fiers de ce pipeline car il augmentera l’influence de la Tanzanie dans le monde », a vanté de son côté January Makamba, ministre tanzanien de l’Energie. « Il y a beaucoup de bruits (contre) ce projet, mais nous redoublons d’effort pour préserver l’environnement », a poursuivi M. Makamba, évoquant les plans de plantation de végétation sur le tracé de l’oléoduc. « Nous avons respecté toutes les normes environnementales, de sécurité et de droits humains », a-t-il également assuré.

Le lac Albert, frontière naturelle entre l’Ouganda et la République démocratique du Congo, recèle une quantité de pétrole brut estimée à 6,5 milliards de barils, dont environ 1,4 milliard sont actuellement considérés comme récupérables.

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