Tunisie: les subventions des hydrocarbures devraient atteindre 648 millions d’euros en 2019




Le projet de loi de Finances de la Tunisie pour l’exercice 2019 prévoit d’allouer l’année prochaine des compensations dans divers secteurs pour une enveloppe globale de 4 350 millions de dinars (environ 1,34 milliard d’euros)

 

Le projet de loi de Finances de la Tunisie pour l’exercice 2019, dont Xinhua a obtenue copie, prévoit une enveloppe globale de 4 350 millions de dinars (environ 1,34 milliard d’euros) au titre de la compensation.

Dans cette enveloppe, 1 800 millions de dinars seront consacrés aux produits de base, 450 millions de dinars au transport public et 2 100 millions de dinars (environ 647,9 millions d’euros) aux hydrocarbures.

La Tunisie dispose d’un parc électrique constitué à plus de 80% de centrales thermiques alimentées au gaz naturel et au fuel lourd, combustibles majoritairement importés. Le gouvernement subventionne également le prix de l’électricité vendue au consommateur.

Jusqu’à fin août dernier la facture énergétique de la Tunisie était de l’ordre de 4 235 millions de dinars dont 2 700 millions de dinars à la charge de l’Etat. Pour 2018, le niveau des subventions avait été initialement estimé par le gouvernement à 1500 millions de dinars (502,6 millions d’euros).

Sur un plan général, le budget de l’Etat tunisien pour l’exercice 2019 devrait connaitre une hausse de 8% pour se situer à 40 662 millions de dinars contre 37 666 millions de dinars en 2018 (un dinar vaut 0,35 dollar), soit une croissance de 3,1% contre 2,6% pour 2018, a-t-on appris mercredi, 03 octobre, auprès du gouvernement tunisien.

Le document des grandes orientations socio-économiques du gouvernement suivant la loi des finances 2019 avance cinq thèmes majeurs qui guideront l’action gouvernementale: relance économique, développement régional, emploi, package social et lutte contre la fraude.

Se référant à la nouvelle loi des Finances, le gouvernement tunisien projette d’atténuer le déficit budgétaire pour le porter à 3,9% contre 4,9% sur l’ensemble de l’année en cours.

L’endettement devrait être de l’ordre de 70,9% du PIB du pays contre 72% prévus sur toute l’année 2018. Le service de la dette serait, par ailleurs, aux alentours de 9 300 millions de dinars contre 7 800 millions de dinars pour l’exercice actuel (chiffre actualisé de 2018).

Pour ne citer que ces deux exemples, le budget de développement enregistrera une hausse de 1,8%, pour atteindre 6 000 millions de dinars contre 5 900 millions de dinars en 2018.

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