Le Kenya souhaite plus de terminaux d’importation de GPL pour améliorer la pénétration du gaz domestique




Le pays d’Afrique de l’Est dispose actuellement d’un seul terminal d’importation et de stockage de gaz de pétrole liquéfié

 

Le Kenya prévoit d’octroyer des licences à des investisseurs pour la construction de terminaux d’importation de gaz de pétrole liquéfié (GPL) le long de l’océan Indien afin de stimuler l’adoption de cette source d’énergie moins polluante que le bois, a annoncé le régulateur de l’énergie le 24 février.

Daniel Kiptoo, directeur général de l’Autorité de régulation de l’énergie et du pétrole (Energy and Petroleum Regulatory Authority, EPRA), a déclaré devant la presse à Nairobi, la capitale kényane, que le pays ne s’appuyait actuellement que sur un seul terminal d’importation privé pour satisfaire la demande intérieure du pays en gaz domestique.

« Nous avons besoin de plus de terminaux d’importation de GPL afin de développer l’offre », a affirmé M. Kiptoo, lors de la publication du Rapport sur les statistiques énergétiques et pétrolières 2021.

Il a précisé que le Kenya souhaitait disposer de quais d’amarrage supplémentaires pour décharger les transporteurs de GPL afin de réduire le coût du gaz de cuisine sur le marché.

Le Kenya ne dispose actuellement d’aucune production locale de gaz naturel et dépend donc des importations pour se fournir en GPL, a-t-il rappelé.

Selon le régulateur de l’énergie, huit acteurs du secteur privé ont manifesté de l’intérêt pour la construction de terminaux d’importation de GPL.

Actuellement, la consommation de GPL au Kenya s’élève en moyenne à 7,5 kg par habitant, contre un objectif de 15 kg, a déclaré le responsable.

Il a noté que la baisse du coût du GPL inciterait davantage de ménages à renoncer au kérosène, au charbon de bois ou au bois de chauffage pour passer à des combustibles moins polluants.

D’après une étude réalisée par le Global LPG Partnership avec la KfW et l’UE en octobre 2019, la consommation du GPL au Kenya était estimée à 222 300 tonnes métriques (TM) en 2018, avec des projections situant la consommation dans le pays d’Afrique de l’Est d’ici à 2030 entre 392 477 TM et 550 000 TM.

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