Dans le cadre de la visite qu’il effectue jusqu’au 16 mars au Ghana, le ministre burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières a visité deux centrales à gaz naturel de la société Genser Energy, spécialisée dans la fourniture de solutions énergétiques
Le ministre burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo, effectue une visite de travail au Ghana depuis le 12 mars et ce jusqu’au 16 mars.
Selon un communiqué diffusé dimanche, il s’agit pour le ministre et sa délégation de s’inspirer de l’expérience ghanéenne dans la production d’électricité avec des centrales à gaz; et aussi de discuter avec les autorités de ce pays pour une exploitation optimale du réseau d’interconnexion Bolgatanga-Ouaga durant la période de forte demande en électricité (avril-juin).
Afin de s’inspirer de l’expérience du Ghana, le ministre et sa délégation ont visité samedi 13 mars deux installations de la société Genser Energy, spécialisée dans la fourniture de solutions énergétiques. Il s’agit des centrales à gaz naturel de Damang (22,5 MW) et Wassa (35 MW).
L’un des objectifs des autorités burkinabè en charge de l’énergie est la diversification des sources d’approvisionnement et la recherche d’un outil de production performant, à moindre coût (par rapport aux centrales utilisant le fuel) et respectueux de l’environnement, souligne le communiqué.
Les centrales électriques à gaz naturel représentent une solution innovante pour le Burkina Faso, estime l’institution.
Pour la délégation burkinabè, « cette belle expérience du Ghana est un exemple dont le Burkina Faso va se servir pour renforcer la production interne nationale, afin de réduire sa dépendance énergétique d’une part et également réduire le coût du kilowattheure d’autre part ».
Le coût élevé du kilowattheure dans le pays plombe l’économie et ne permet pas aux entreprises nationales d’être compétitives, a expliqué le ministère en charge de l’énergie.
Les importations d’énergie, à travers les interconnexions avec le Ghana et la Côte d’Ivoire, représentent 67% du mix énergétique du Burkina Faso.