Niger: le fils de l’ex-président Mahamadou Issoufou à la tête du ministère du Pétrole et de l’Energie




Mahamane Sani Mahamadou remplace Foumakoye Gado comme ministre du Pétrole et Amadou Aïssata comme ministre de l’Energie, dans le premier gouvernement de Mohamed Bazoum

 

 

Chef de l’Etat du Niger depuis le 02 avril, Mohamed Bazoum a nommé, le 07 avril, Mahamane Sani Mahamadou (photo) aux fonctions de ministre du Pétrole, de l’Energie et des Énergies renouvelables dans son premier gouvernement.

Fils de l’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou (avril 2011 – avril 2021), Mahamane Sani Mahamadou hérite d’un nouveau fauteuil après avoir dirigé la campagne de Mohamed Bazoum – candidat du parti au pouvoir PNDS (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme) – à l’élection présidentielle. 

Diplômé en technologies de l’information et de la communication, économie du développement et management public, après des études suivies aux Etats-Unis et au Royaume-uni, Mahamane Sani Mahamadou a occupé, sous le mandat de son père, les fonctions de conseiller spécial du président de la République et directeur de cabinet adjoint.

Mahamane Sani Mahamadou va désormais coordonner des secteurs qui étaient gérés par deux ministères distincts: le ministère de l’Energie (par Amadou Aïssata qui n’a pas été nommée dans le nouveau gouvernement) et le ministère du Pétrole (par Foumakoye Gado qui va travailler près de Mohamed Bazoum). 

Foumakoye Gado a été désigné, le 08 avril, Haut Représentant du président de la République. Ce dernier aura coordonné l’action des pouvoirs publics nigériens dans le domaine des hydrocarbures pendant près de 10 ans: d’abord comme ministre des Mines et de l’Energie (avril 2011 – septembre 2011), puis comme ministre de l’Energie et du Pétrole (septembre 2011 – octobre 2016), et enfin comme ministre du Pétrole (octobre 2016 – avril 2021).

Producteur de pétrole depuis 2011 et disposant d’une raffinerie, le Niger a entrepris des actions pour relever sa production en la faisant passer de 20 000 barils par jour à environ 110 000 barils par jour en 2021-2022. Le pays d’Afrique de l’Ouest prévoit dans ce sillage de débuter les exportations d’or noir en 2022.

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