Avec Likouala, Total réfute d’avoir « contribué à aider la République du Congo à contourner la vigilance de ses créanciers internationaux »




La multinationale basée en France a publié un communiqué à la suite de la publication, le 10 avril, d’une enquête présentant Total comme le chef d’orchestre d’un montage financier qui a permis au Congo d’obtenir des liquidités de projets pétroliers, à l’insu du FMI. Intégralité du texte

 

Total est cité par le quotidien Le Monde dans une enquête publiée ce jour [10 avril 2018; NDLR] portant sur la société congolaise Likouala SA.

Dans ce cadre, Total tient à rappeler les faits suivants :

  • En 2003, la République du Congo sort d’une longue guerre civile et son économie souffre. Le pays a un besoin urgent de fonds. Il négocie avec le FMI et le Club de Paris, un groupe de créanciers publics dont le rôle est de trouver des solutions coordonnées et durables aux difficultés de paiement de pays endettés.
  • Dans ce contexte, dans le cadre d’un accord global signé en 2003, Total a transféré sa participation de 65% dans le champ pétrolier de Likouala à la République du Congo.
  • La République du Congo a décidé de monétiser ses intérêts dans le champ de Likouala, en les cédant à la société Likouala SA et a demandé à Total de l’assister dans la mise en place de cette transaction avec des établissements financiers de la meilleure réputation.
  • Le FMI a été tenu informé de l’opération par les autorités de la République du Congo, notamment par un courrier daté du 17 novembre 2004 qui en atteste. Ce document est public et disponible sur le site internet du FMI.

 

Total n’a donc pas contribué à aider la République du Congo à contourner la vigilance de ses créanciers internationaux

En République du Congo, comme dans l’ensemble des pays dans lesquels Total exerce ses activités, le Groupe agit dans le respect des réglementations locales et internationales applicables.

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