La BEI va injecter 170 millions d’euros dans la nouvelle Banque nationale de développement du Ghana




L’institution rejoint la Banque mondiale et la banque publique allemande KfW parmi les soutiens internationaux de l’initiative

 

La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé, le 19 mai, un financement de 170 millions d’euros en faveur de la Banque nationale de développement du Ghana.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie à Bruxelles, au lendemain du Sommet sur le financement des économies africaines organisé par le président français Emmanuel Macron le 18 mai ; sommet auquel le chef d’Etat ghanéen Nana Akufo-Addo et le président de la BEI, Werner Hoyer, ont pris part.

Il s’agit du “plus grand engagement de la BEI” à ce jour au Ghana, d’après la BEI.

Les ressources de la BEI visent à permettre à la Banque nationale de développement du Ghana d’augmenter ses financements à long terme aux entreprises dans des secteurs variés.

La Banque a été initiée par le gouvernement ghanéen en 2017. Elle doit démarrer ses opérations en juillet 2021, après l’échéance manquée de janvier.

Selon les informations données par le ministère ghanéen des Finances dans la première dizaine du mois de mai, le gouvernement a déjà mobilisé environ 500 millions de dollars pour l’institution financière, dont 250 millions de dollars approuvés par la Banque mondiale le 29 octobre 2020 et un appui de la banque publique allemande KfW.

En 45 ans de coopération avec le Ghana, la BEI relève avoir déjà investi plus de 626 millions d’euros dans le pays, financements orientés vers l’agriculture, l’énergie, l’industrie et les entrepreneurs.

L’un des financements récents de la BEI dans le secteur de l’énergie au Ghana, soit 12,5 millions d’euros, a été destiné à la réhabilitation du barrage de Kpong (160 MW). Les travaux ont également été soutenus par l’Agence française de développement et menés entre 2011 et 2020. 

Le barrage de Kpong a été construit en 1976 sur la rivière Volta, à environ 80 km de la capitale Accra.

Le barrage est exploité par l’entreprise publique Volta River Authority (VRA).

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