Hydroélectricité : reprise des discussions sur le GERD entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie




Le nouveau cycle de négociations sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) a débuté le 23 octobre au Caire, avec la participation de délégations d’Egypte, du Soudan et d’Ethiopie

 

Le ministère égyptien des Ressources en Eau et de l’Irrigation a annoncé, lundi 23 octobre, le lancement d’un nouveau cycle de négociations tripartites au niveau ministériel sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).

Dans un communiqué, le ministère a fait savoir que ce nouveau cycle avait débuté lundi matin au Caire, avec la participation de délégations d’Egypte, du Soudan et d’Ethiopie.

Le cycle de négociations actuel est la poursuite d’un processus de négociations déjà en cours qui a connu deux cycles précédents au Caire puis à Addis-Abeba au cours des deux mois écoulés.

Cette réunion tripartite est basée sur l’accord entre les trois pays visant à accélérer la finalisation des règles sur le remplissement et l’exploitation du GERD, suite à la réunion des dirigeants d’Egypte et d’Ethiopie du 13 juillet, a indiqué le ministère.

Le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont convenu, lors d’une réunion au Caire le 13 juillet, en marge du sommet des pays voisins du Soudan, d’entamer des négociations d’urgence pour parvenir à un accord sur le GERD dans les quatre mois.

Le 10 septembre 2023, le Premier ministre éthiopien a annoncé l’achèvement du quatrième et dernier remplissage du réservoir du GERD, processus qui avait été entamé en 2020 en dépit des inquiétudes de l’Egypte et du Soudan. L’Egypte a mis en garde que cette action était une violation par l’Ethiopie de la Déclaration des principes signée par les trois parties en 2015.

L’Ethiopie a commencé la construction du GERD en 2011. Elle estime que ce projet hydroélectrique géant de près de 6000 mégawatts lui permettra de réaliser ses aspirations de développement. De leur côté, l’Egypte et le Soudan se disent fréquemment inquiets que le GERD ne diminue leur part des eaux du Nil.

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