Les pourparlers, qui se déroulent au Palais des Nations à Genève, sont co-présidés par l’Egypte, l’Union européenne et les Etats-Unis, et comprennent aussi des représentants « des principales institutions financières » de la Libye, pays qui tire des hydrocarbures plus de 95% de ses revenus
Des représentants de la Libye se retrouvent ce début de semaine à Genève pour des pourparlers économiques organisés sous l’égide de l’ONU.
« Stephanie Williams, représentante spéciale par intérim du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la Mission des Nations Unies en Libye (Manul), accueillera un groupe de travail économique les 14 et 15 décembre à Genève, pour convenir de réformes politiques essentielles », a informé dimanche Alessandra Vellucci, porte-parole de l’Office des Nations unies à Genève.
Les pourparlers, qui se déroulent au Palais des Nations à Genève, sont co-présidés par l’Egypte, l’Union européenne et les Etats-Unis, et comprennent des représentants « des principales institutions financières libyennes ». « Ces efforts visent à répondre aux besoins du peuple libyen et à établir un arrangement économique plus durable et plus équitable », a souligné Mme Vellucci.
Le dialogue politique organisé en novembre dernier en Tunisie avait donné lieu à une feuille de route politique, comprenant la tenue d’élections prévues le 24 décembre 2021, à l’occasion du 70e anniversaire de l’indépendance de la Libye.
Après des années d’instabilité politique et de conflit (occasionnés par le renversement du régime de Mouammar Kadhafi en 2011), la Libye fait des progrès substantiels sur la voie de la paix, a affirmé le 19 novembre dernier Mme Williams, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
Fortement dépendante des hydrocarbures, la Libye tire plus de 95% de ses revenus des exportations de pétrole et le gaz. Le pays du Maghreb dispose des réserves d’or noir les plus abondantes d’Afrique.