Climat/Mise en œuvre des CDN : près de 3000 milliards USD sont nécessaires pour l’Afrique




Selon les hauts responsables de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la mise en œuvre des Contributions déterminées nationales (CDN) africaines nécessite près de 3 000 milliards de dollars, dont environ 2 500 milliards de dollars entre 2020 et 2030. Ce chiffre a été communiqué lors de la onzième Conférence sur le Changement Climatique et le Développement de l’Afrique (CCDA11). C’était au cours d’une session sur le financement climatique, modérée par Harsen Nyambe de la Commission de l’Union Africaine

 

Il existe un déficit financier substantiel dans le financement des actions climatiques en Afrique. Pourtant, les catastrophes climatiques coûtent entre 5 et 15% du PIB chaque année. Selon les hauts responsables de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la mise en œuvre des Contributions déterminées nationales (CDN) africaines nécessite près de 3 000 milliards de dollars, dont environ 2 500 milliards de dollars entre 2020 et 2030.

Avec le soutien des pays développés et du secteur privé, l’Afrique doit s’approprier et définir sa transition énergétique pour relever ces défis. Le continent possède d’abondantes ressources énergétiques renouvelables, un potentiel de production d’hydrogène vert, des minéraux essentiels pour les produits énergétiques renouvelables et un capital naturel pour la séquestration du carbone.

Jean-Paul Adam du Bureau du Conseiller spécial des Nations Unies pour l’Afrique (OSAA), soutient pour sa part que la CEA a travaillé en étroite collaboration avec les États membres pour soutenir la transition verte grâce à des efforts tels que la « Sustainable Debt Coalition » (DDC), et des échanges de dettes contre nature émergent, pour combler le déficit financier. Le riche écosystème marin de l’Afrique est également au centre des préoccupations, avec des initiatives telles que la Grande Muraille Bleue, qui favorise la durabilité et la création d’emplois.

Stephen Funso de la Banque africaine de développement (BAD), pense pour sa part que l’adaptation est une priorité pour l’Afrique. L’approche de la BAD consiste à accroître les ressources pour les secteurs prioritaires. Selon Stephen Funso, la Banque continuera de renforcer et de mobiliser des ressources dans chaque pays.

Pour financer la résilience, les solutions innovantes sont la priorité clé pour engager le secteur privé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *