Les sociétés égyptiennes Arab Contractors et Elsewedy Electric vont construire un barrage de 2100 MW en Tanzanie




La centrale doit être construite sur la rivière Rufiji, dans la réserve de Selous (sud). Les deux sociétés égyptiennes ont trois ans pour réaliser le barrage

 

Deux sociétés égyptiennes vont construire un barrage hydroélectrique de 2100 MW dans une réserve tanzanienne, a-t-on appris le 12 décembre dernier de source officielle.

La centrale doit être construite sur la rivière Rufiji, dans la réserve de Selous (sud).

Les deux sociétés, Arab Contractors et Elsewedy Electric, qui ont remporté l’appel d’offres, ont signé le contrat le 12 décembre à Dar es Salaam avec la partie tanzanienne, en présence du président tanzanien John Magufuli et du Premier ministre égyptien Mostafa Madbouli.

Dans son allocution, le chef de l’État tanzanien a rejeté les affirmations selon lesquelles le barrage aura un impact négatif sur l’environnement et a réaffirmé que son pays comptait sur cette installation pour son développement industriel. « Nous sommes déterminés à renforcer le développement de notre économie. Il nous faut de l’électricité sûre, suffisante. Nous ne reculerons pas », a déclaré M. Magufuli lors de cette cérémonie retransmise en direct à la télévision.

Selon le ministre tanzanien chargé de l’Énergie, Medard Kalemani, les deux sociétés égyptiennes ont trois ans pour construire le barrage, une projet évalué à trois milliards de dollars. Le président Magufuli a assuré que l’électricité générée par cette centrale permettra non seulement de répondre aux besoins de la Tanzanie mais pourra également être exportée vers les pays voisins à des prix compétitifs.

Oublié un temps, ce projet vieux de plus de 50 ans a refait surface après l’élection fin 2015 du président John Magufuli, qui affirme que ce sera une des principales réalisations de son mandat. L’Unesco a plusieurs fois réclamé l’annulation de ce projet, qu’elle considère comme « incompatible » avec le statut de site classé au Patrimoine mondial de la réserve.

Reaction(s) :

  1. Bonjour Mr / Mme
    N’avez vous pas besoin des conducteurs professionnels d’engins lourds de génie civil?
    Où des gestionnaires techniques des engins?

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