Les Emirats arabes unis vont réduire leur production pétrolière de 2,5% à partir de janvier 2019




Les Émirats, quatrième producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pompent environ 3 millions de barils par jour

 

Les pays pétroliers ayant décidé de réduire leur production doivent se réunir en avril pour évaluer l’impact de cette réduction sur les prix et signer un accord de coopération à long terme, a déclaré le 12 décembre dernier le ministre de l’Énergie des Émirats arabes unis.

Selon Suhail al-Mazrouei, la compagnie pétrolière nationale des Émirats ADNOC a déjà informé ses clients qu’elle réduirait pour sa part sa production de 2,5% à partir de janvier. Les Émirats, quatrième producteur de l’OPEP, pompent environ 3 millions de barils par jour.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires ont décidé de réduire la production de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier, après une chute des prix qui ont cédé plus de 25% en quelques semaines.

La baisse s’explique par des craintes d’une demande plus faible et d’une augmentation de l’offre. « En avril, nous aurons une réunion pour examiner (l’impact) de notre décision », a déclaré Suhail al-Mazrouei aux journalistes en marge d’une conférence à Dubaï.

Le ministre émirati de l’Energie a ajouté que la décision de réduire la production devait aider à rétablir l’équilibre sur le marché mondial en 2019. « Nous nous attendions à un ralentissement de la demande de pétrole et avons donc décidé de réduire la production », a-t-il déclaré.

Lors de la réunion prévue en avril, les 14 pays de l’OPEP (le Qatar quittera l’organisation en janvier) signeront officiellement avec leurs partenaires – 10 autres producteurs – un accord de coopération à long terme, a poursuivi le ministre.

Il a déclaré que l’alliance avec la Russie et d’autres producteurs a rendu l’OPEP plus forte et plus efficace. « L’OPEP n’est plus le groupe des 30 millions de barils (par jour)… Avec les pays non membres, y compris la Russie, nous parlons maintenant de 50 millions de barils, soit la moitié de la production mondiale », a dit M. Mazrouei.

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