L’entreprise allemande et le groupe public algérien ont étendu le protocole d’accord qui encadre leur coopération depuis août 2020
Liés depuis août 2020 par un protocole d’accord pour le partage d’opportunités dans le domaine du gaz naturel, l’entreprise pétrolière publique allemande Wintershall Dea et le groupe public des hydrocarbures algérien Sonatrach ont décidé d’étendre ledit protocole à l’hydrogène et aux technologies de capture et de stockage du carbone, a informé la partie allemande le 22 février dernier.
Il s’agit des secteurs de la transition énergétique, d’après Wintershall Dea.
La capture et le stockage du CO2 est perçue comme une des technologies de décarbonation du secteur de l’énergie à long-terme. Les compagnies pétrolières internationales recherchent des innovations pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’exploitation des énergies fossiles, ce secteur représentant deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Wintershall Dea et la Sonatrach vont également collaborer pour identifier de nouveaux projets d’exploitation et mise en valeur du gaz naturel.
La compagnie pétrolière allemande est présente sur le marché algérien depuis 2002. Elle est partenaire du groupement Reggane Nord qui exploite le complexe gazier de Reggane, à 125 km du chef-lieu de la wilaya d’Adrar, dans le sud-ouest de l’Algérie, à environ 1 500 km de la capitale Alger. Le complexe comprend six champs gaziers (Azrafil sud-est, Kahlouche, Kahlouche sud, Tiouliline, Sali et Reggane), pour une capacité de production quotidienne de plus de 08 millions de m3 de gaz et 148 barils de condensats.
Le groupement Reggane Nord est constitué par la société nationale Sonatrach à hauteur de 40%, l’espagnol Repsol (29,25%), Wintershall Dea (19,5%) et l’italien Edison (11,25%).
L’Algérie est le premier producteur de gaz naturel en Afrique et le troisième plus grand exportateur de cette source d’énergie en Europe.
