Elles étaient de 97,33 milliards de dollars fin 2017, ce qui représente une baisse de 15,21 milliards de dollars en onze mois. Ce recul s’explique par la chute des prix du pétrole et le montant élevé de la facture des importations
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, a fait savoir le 23 décembre dernier à Alger que les réserves de change de l’Algérie (or non compris) étaient établies à 82,12 milliards de dollars fin novembre contre 97,33 milliards de dollars fin 2017, ce qui représente une baisse de 15,21 milliards de dollars en onze mois.
Cette annonce, faite par M. Loukal lors de la présentation du rapport de la Banque d’Algérie sur les évolutions financières et monétaires du pays devant l’Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse du Parlement), n’est pas une surprise puisque cette tendance baissière ne fait que poursuivre son cours dans une évolution entamée en 2014.
Le même responsable avait annoncé en février dernier que les réserves de change algériennes avaient baissé de 16,8 milliards de dollars entre fin 2016 et fin 2017.
Les réserves de change de l’Algérie sont passées de 194 milliards de dollars en 2013 à 178 milliards en 2014, pour finir l’année dernière à 97,3 milliards.
Ce recul s’explique par la chute des prix du pétrole entamée à la deuxième moitié de 2014, lesquels sont passés de 117 dollars/baril à seulement 27 dollars en février 2016, pour rebondir à plus de 50 dollars cette année.
L’autre facteur qui a contribué à l’accélération de l’érosion des réserves est le montant élevé de la facture des importations.