Elles se sont établies à 97,3 milliards de dollars fin décembre 2017, contre 114,1 milliards de dollars fin décembre 2016. Deux facteurs principaux pour justifier cette chute: la chute des prix du pétrole, entamée à la deuxième moitié de 2014 et la valeur de la facture des importations
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal (photo), a déclaré lundi, 12 février, à Alger, que les réserves de change de son pays se sont établies à 97,3 milliards de dollars fin décembre 2017, contre 114,1 milliards de dollars fin décembre 2016, ce qui représente une baisse de 16,8 milliards de dollars en une année.
Cette annonce faite par M. Loukal lors de la présentation de la situation financière et économique du pays devant l’Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse du Parlement), n’est pas une surprise puisque cette tendance baissière ne fait que poursuivre son cours entamé en 2014.
En octobre dernier, le ministre algérien des Finances, Abderrahmane Raouya, avait indiqué que les réserves de change devraient s’établir à 85,2 milliards de dollars à la fin de 2018, à 79,7 milliards en 2019 avant d’atteindre 76,2 milliards en 2020.
Le recul des réserves de change s’explique par la chute des prix du pétrole, entamée à la deuxième moitié de 2014, lesquels sont passés de 117 dollars/baril à seulement 27 dollars en février 2016 pour rebondir plus de 60 dollars de nos jours.
L’autre facteur qui a contribué à l’accélération du recul des réserves de change est la valeur de la facture des importations.
Sur cette question, le gouvernement avait mis en avant la politique de « rationalisation souple » des achats depuis l’étranger.