La troisième turbine à gaz, de 170 mégawatts, a été inaugurée le 18 février par le président de la République Denis Sassou Nguesso
Le Congo-Brazzaville a inauguré, le 18 février dernier, une nouvelle turbine à gaz à la Centrale électrique du Congo (CEC), principale centrale électrique installée à Côte Matève, banlieue sud-est de Pointe-Noire au bord de l’océan Atlantique.
C’est le président de la République, Denis Sassou Nguesso, qui a étrenné cette troisième turbine. « La troisième turbine à gaz de 170 mégawatts fait passer la puissance nominale de la centrale électrique de 314 à 484 mégawatts », a détaillé le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Serge Blaise Zoniaba.
La centrale, alimentée par le gaz provenant de l’exploitation de Pointe Noire, est détenue à 80% par l’État congolais et à 20% par la société pétrolière italienne Eni, deuxième opérateur pétrolier du pays derrière le français Total.
L’augmentation de la capacité de la CEC vise à renforcer la production énergétique nationale et réduire les délestages dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, où les habitants ne disposent pas d’électricité de façon permanente.
Avec la troisième turbine à gaz de de la CEC, la production électrique nationale du Congo est maintenant estimée à près de 700 MW.
Le chef de l’Etat congolais entend bâtir un boulevard énergétique grâce aux projets en cours.
Parmi ces projets, figurent les barrages de Sholé dans le département de la Sangha (extrême nord) d’une capacité de 600 MW et de Sounda, dans le Kouilou (sud), d’une capacité estimée à 1 000 MW.
Outre la CEC, le Congo compte à ce jour trois barrages hydroélectriques construits dans le cadre de la coopération avec la Chine. Il s’agit de Moukoukoulou (74 MW), d’Imboulou (120 MW) et de Liouesso (19,2 MW).
