Solaire, éolien, géothermie, biomasse, le pays dispose d’un potentiel peu ou pas exploité
Le Cameroun dispose de l’un de plus importants potentiels hydroélectriques d’Afrique: 12 000 MW; et c’est cette source qui est principalement utilisée dans l’offre sur le réseau national.
D’autres sources, dont le potentiel est connu pour certaines, demeurent peu ou pas exploitées, selon des données recueillies début octobre à Yaoundé, à l’issue d’un exposé présenté par l’inspecteur général du ministère de l’Eau et de l’Energie, Denis Ntamack.
Dans la partie septentrionale, région de l’Extrême-Nord notamment, le potentiel du rayonnement solaire est évalué entre 5,7 et 6 Kwh/j/km2.
Dans la partie méridionale, l’irradiation solaire serait de 4 Kwh/j/km2.
Si “le potentiel éolien n’a pas encore été évalué”, on sait toutefois, selon Denis Ntamack, que la vitesse des vents dans la partie méridionale est de 2m/s.
L’exploitation de la géothermie serait favorable dans les régions de l’Adamaoua (Ngaoundéré) et du Littoral (Mont Manengouba).
La biomasse (déjections animales, déchets des ménages, matières organiques végétales, bois de feu, etc.) est aussi à relever.
En ce qui concerne le bois en particulier, d’après les statistiques de l’inspecteur général du Minee, le Cameroun dispose de 17,4 millions d’hectares de forêt dense, 1,4 million d’hectare de forêt claire et 06 millions d’hectares de savane boisée.