Le résultat net de la compagnie nationale des hydrocarbures d’Algérie est passé à 326 milliards de dinars algériens (environ 2,35 milliards d’euros) en 2017 contre 207 milliards DA (près de 1,5 milliard d’euros) en 2016. Des chiffres plus positifs globalement entre les deux exercices
La Société nationale algérienne pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures (Sonatrach) a présenté, le 1er mai dernier, le bilan de l’exercice écoulé, meilleur par rapport aux statistiques de 2016.
Le résultat net de l’entreprise publique est passé à 326 milliards de dinars algériens (environ 2,35 milliards d’euros) en 2017 contre 207 milliards DA (près de 1,5 milliard d’euros) en 2016, soit un taux de croissance de 57%, selon les chiffres présentés par le directeur exécutif SPE de Sonatrach, Farid Ghezali, au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la direction générale de l’entreprise, en présence de son premier responsable, Abdelmoumen Ould-Kaddour.
Le chiffre d’affaires à l’exportation réalisé par la Sonatrach en 2017 a été de 33,2 milliards de dollars, en hausse de 19% par rapport à 2016.
L’activité forages d’exploration a enregistré une hausse de 6%, avec 102 puits en 2017 contre 96 en 2016.
La Sonatrach a noté aussi une hausse de 17% dans l’activité des forages de développement, où l’on compte quelque 230 puits réalisés en 2017.
Elle a réalisé 33 découvertes d’hydrocarbures en 2017, toutes en effort propre. Ces dernières sont situées principalement dans les bassins de Berkine, Oued Mya et Amguid Messaoud.
Le montant de l’investissement consenti en 2017 s’est élevé à 8,1 milliards, en baisse de 8% comparativement à 2016. Farid Ghezali a expliqué à ce titre que les investissements consentis dans l’activité transport par canalisation (TRC) avaient représenté 716 millions de dollars. Ceux engagés dans l’activité liquéfaction, raffinage et pétrochimie (LRP) ont représenté, pour leur part, 262 millions dollars.
Production nationale et importations
La production primaire totale de la Sonatrach a augmenté de 2%, passant de 192,3 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) en 2016 à 196,5 Mtep en 2017. Cette augmentation est due, selon le directeur exécutif de l’entreprise, au “respect du programme de maintenance et l’amélioration du recyclage du gaz naturel”.
La production du pétrole brut et de condensats traités par les raffineries a enregistré une baisse de 3%, en raison du “respect des quotas exigés dans le cadre de l’accord de l’Opep”.
La production de gaz naturel a, quant à elle, augmenté de 5%, passant de 128,5 milliards de m3 en 2016 à 135 milliards m3 en 2017.
S’agissant de la valeur des importations de carburants, les résultats montrent qu’elle est passée de 211 milliards de DA (environ 1,5 milliard d’euros) en 2016, à 255 milliards de dinars (environ 1,8 milliard d’euros) en 2017, soit un taux de croissance de 21%.
Pour l’exercice écoulé, l’entreprise a versé au Trésor public un montant de 2 228 milliards de dinars algériens (environ 16,1 milliards d’euros), en hausse de 20% comparé à 2016.
Lors de la conférence de presse organisée le 1er mai 2018, la Sonatrach a aussi évoqué les projets à venir dans le secteur et l’état de la coopération avec les compagnies internationales opérant en Algérie.