Ghana/Réacteur nucléaire : l’américain Regnum Technology Group remporte l’offre




Les autres candidats à la construction de la centrale comprenaient l’entreprise française EDF, la China National Nuclear Corporation, la société sud-coréenne Kepco et la société russe Rosatom

 

Le Ghana a signé, le 29 août dernier, un accord avec un développeur américain pour la construction d’un réacteur nucléaire utilisant la technologie NuScale Power, a annoncé le département d’État américain, alors que le pays cherche à se doter de sa première centrale atomique.

Nuclear Power Ghana et Regnum Technology Group ont signé l’accord pour déployer un petit réacteur modulaire NuScale VOYGR-12, ou SMR, lors d’un sommet américano-africain sur l’énergie nucléaire à Nairobi.

Les SMR sont plus petits que les réacteurs actuels et peuvent être construits en usine. Toutefois, des questions subsistent quant à leur éventuelle diffusion commerciale.

« Le Ghana et de nombreux autres pays africains recherchent l’énergie nucléaire pour atteindre leurs objectifs en matière de développement économique, de sécurité énergétique et de décarbonisation », a déclaré Aleshia Duncan, secrétaire adjointe à la coopération internationale au ministère américain de l’énergie. « Il est impératif que les États-Unis restent un partenaire fort et engagé, offrant une expertise technique et des ressources pour assurer le succès du déploiement de l’énergie nucléaire sur le continent ».

Même si les émissions de carbone sont faibles à travers le nucléaire, il est à souligner cependant que l’énergie nucléaire produit des déchets nucléaires de longue durée.

NuScale est la seule entreprise disposant d’une licence pour construire un réacteur SMR aux États-Unis. L’année dernière, elle a annulé son seul projet aux États-Unis en raison de l’augmentation des coûts.

Un fonctionnaire du ministère ghanéen de l’énergie a déclaré en mai que les autres candidats à la construction de la centrale comprenaient l’entreprise française EDF et la China National Nuclear Corporation.

La société sud-coréenne Kepco et sa filiale Korea Hydro Nuclear Power Corporation, ainsi que la société russe Rosatom, étaient également en lice pour le contrat qui devrait s’étendre sur la prochaine décennie, a déclaré le fonctionnaire à l’époque.

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