Le gouvernement français a demandé une étude sur le potentiel de l’hydrolien, a annoncé le 13 juin le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, soulignant que cette énergie restait encore très chère
Le gouvernement français a demandé une étude sur l’hydrolien, a annoncé le 13 juin dernier le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, soulignant que cette énergie restait encore très chère.
Les hydroliennes sont des turbines sous-marines qui produisent de l’électricité grâce aux courants. « Les coûts de production des hydroliennes présentées aujourd’hui par les professionnels apparaissent, il faut en convenir, très élevés, même à long terme et même par rapport à l’éolien offshore », a déclaré Nicolas Hulot en réponse à une question du député (LREM) Didier Le Gac.
« On doit donc envisager des appels d’offres commerciaux, continuer la recherche et le développement de ces technologies en accompagnant les différents acteurs, notamment dans le cadre des coopérations internationales », a-t-il poursuivi. « Et c’est dans cette perspective, pour identifier précisément le potentiel de l’énergie hydrolienne qu’avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), nous avons demandé une étude complémentaire », a conclu le ministre.
Laurent Schneider-Maunoury, président de Naval Energies, un acteur du secteur, a dit la semaine dernière espérer « très fortement un signe positif » du gouvernement sur le sujet. Plus généralement, les industriels des Energies Marines Renouvelables (EMR) et élus locaux ont tiré de concert la sonnette d’alarme le 12 juin aux assises des EMR à Cherbourg, redoutant que l’État ne tue dans l’œuf cette filière prometteuse d’emplois mais très en retard en France.