L’Egypte va approvisionner le Liban en gaz naturel




C’est la substance d’un accord conclu le 08 septembre entre les ministres de l’Energie de Jordanie, d’Egypte, de Syrie et du Liban

 

La Jordanie, l’Egypte, la Syrie et le Liban ont conclu mercredi, 08 septembre, un accord pour fournir du gaz naturel égyptien au Liban via la Jordanie et la Syrie, a rapporté l’agence de presse officielle jordanienne Petra.

A la suite d’une réunion à Amman entre la ministre jordanienne de l’Energie et des Ressources minérales, Hala Zawati, et ses homologues syrien Bassam Tohmé, libanais Raymond Ghajar et égyptien Tarek El-Molla, Mme Zawati a annoncé que les quatre pays avaient approuvé un plan d’action pour reprendre les livraisons de gaz naturel via le Gazoduc arabe, qui relie l’Egypte au Liban via la Jordanie et la Syrie.

L’approvisionnement en gaz naturel égyptien vers le Liban est suspendu depuis 10 ans, a déclaré Mme Zawati.

Les équipes techniques des quatre pays procéderont à tous les examens nécessaires pour la reprise de l’approvisionnement en gaz dans quelques semaines, a indiqué la ministre jordanienne, ajoutant que ces équipes vérifieront également les infrastructures afin de décider de la date de reprise de l’approvisionnement.

Le Gazoduc arabe est l’un des plus importants projets de coopération du monde arabe, dont la mise en service a débuté en 2003, a affirmé le Syrien Bassam Tohmé.

S’exprimant au cours de la conférence de presse, le ministre libanais de l’Energie Raymond Ghajar a indiqué que le Liban avait besoin de 650 millions de mètres cube de gaz par an, ajoutant que le pays souhaitait recevoir assez de gaz de la part de l’Egypte pour générer 450 mégawatts d’énergie.

Le Liban compte collaborer avec la Banque mondiale pour assurer le financement nécessaire à l’achat d’électricité et de gaz.

Le Liban est sous le coup d’une grave pénurie d’approvisionnement en électricité depuis des mois, en raison de la pénurie de carburant nécessaire à sa production, en plus d’une forte augmentation des prix des produits dérivés, due à l’effondrement de la livre libanaise, et du manque de devises nécessaires à l’importation des dérivés pétroliers.

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