D’après la Cnuced, le faible accès à l’électricité dans les PMA menace la réalisation des ODD




Le nombre de personnes vivant sans électricité dans le monde et identifié dans les pays les moins avancés a presque doublé entre 1990 et 2014, d’après les données du Rapport 2017 de la Cnuced sur les PMA alors que les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030 ont émis le vœu de “ne laisser personne derrière”

 

En 1990, environ 30% de la population mondiale sans électricité était localisée dans les Pays les moins avancés (PMA). En 2014, l’évaluation est passée à 54% (577 millions de personnes sur une estimation d’à peu près 1,06 milliard d’habitants), selon les données du rapport 2017 de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced) sur les PMA.

L’édition a été publiée cette année sur le thème: “L’accès à l’énergie comme vecteur de transformation”.

Cette hausse du nombre de personnes vivant sans électricité dans les PMA sur la période 1990-2014 constitue, selon la Cnuced, une menace à la réalisation des Objectifs de développement durable. Il s’agit d’objectifs mondiaux pris en 2012 pour une échéance prévue en 2030, avec pour voeu de “ne laisser personne derrière”.  


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La situation dans les PMA compromet notamment l’ODD N°7: “Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable”.

Le rapport 2017 de la Cnuced aborde la question de l’accès à l’énergie comme une “condition de transformation structurelle de l’économie” et partant de réduction de la pauvreté.

Dans la liste des PMA recensés dans le monde, le rapport identifie en tout 47 pays en 2017 dont 33 en Afrique, 09 en Asie, 01 dans les Caraïbes et 05 dans le Pacifique.

Pays les moins avancés au Monde © Cnuced, Rapport 2017 sur les Pays les moins avancés

Les PMA, selon le rapport, se caractérisent par une faible productivité globale, une industrialisation limitée, la prédominance de l’agriculture traditionnelle, des services de faible valeur.

Parmi les critères qui permettent de classer les PMA, le Comité des politiques de développement à la Cnuced prend en compte, entre autres: “le critère du revenu, fondé sur une estimation moyenne du revenu national brut par habitant effectuée sur trois ans, avec un seuil de 1 035 dollars pour être ajouté à la liste et un seuil de 1 242 dollars pour être reclassé”.

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