L’entrée en service de la centrale est prévue à la mi-avril 2022. Elle aura une capacité installée de 200 mégawatts
Les directeurs généraux des sociétés CI-Energies (qui suit l’offre et la demande d’électricité) et CIE (en charge de la distribution de l’électricité) ont visité, le 23 mars dernier, le navire-usine de la société turque Karpowership, contracté pour la production d’électricité en Côte d’Ivoire.
Les infrastructures de génération d’électricité proposées par Karpowership sont des centrales électriques flottantes installées sur des navires et alimentées au gaz naturel liquéfié (GNL). L’entreprise turque présente ses navires-usines comme des solutions autonomes et souples pouvant être rapidement implémentées pour la production d’électricité.
Les installations en Côte d’Ivoire permettront de générer 200 MW. Le navire-usine est ancré en face du poste électrique d’Azito, dans la commune de Yopougon (district d’Abidjan). Le début de l’exploitation est prévu à la mi-avril 2022.
Le coût de cette solution n’a pas été précisé.
Pour le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko, le navire-usine permettra de répondre à la demande croissante des besoins énergétiques des ménages et des industries de la Côte d’Ivoire.
D’après le directeur général de CI-Energies, Noumory Sidibé, la solution de Karpowership et la phase IV du projet d’extension de la centrale thermique à cycle combiné au gaz d’Azito (Azito Phase IV) ajouteront une puissance additionnelle d’environ 379 MW à la production d’électricité de la Côte d’Ivoire. Toujours d’après Noumory Sidibé, cette puissance additionnelle permettra de couvrir “avec facilité” la demande nationale et celle résultant des engagements envers les pays voisins.
En 2020, la Côte d’Ivoire a exporté de l’électricité vers six pays d’Afrique de l’Ouest – Ghana, Togo, Bénin, Burkina Faso, Mali et Liberia -, selon le ministère de l’Énergie.
Avec une puissance installée de 2 300 MW en 2021, la Côte d’Ivoire ambitionne d’atteindre la barre des 6 600 MW en 2030, dont 16% proviendraient d’énergies renouvelables.