Une version révisée dudit Code a été adoptée par le Parlement camerounais, réuni en session ordinaire du 12 mars au 10 avril, en vue de donner “plus de mesures incitatives pour soutenir les programmes de travail des compagnies pétrolières et gazières”
L’Assemblée nationale et le Sénat camerounais ont adopté – lors de leur récente session ordinaire tenue du 12 mars au 10 avril à Yaoundé – un projet de loi portant Code pétrolier. Le document devrait maintenant être promulgué par le chef de l’Etat en vue de remplacer l’ancien Code pétrolier, qui date du 22 décembre 1999.
Avec le Code pétrolier de 1999, “le Cameroun a pu conclure plus de 20 contrats pétroliers et attirer d’importants investissements dans le secteur des hydrocarbures”, soutient l’administrateur-directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Adolphe Moudiki, dans une interview accordée au site du Congrès et exposition Cape VII de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO).
Le congrès et exposition CAPE VII a eu lieu à Malabo (Guinée équatoriale), du 03 au 05 avril. Le Cameroun, avec 17 autres pays africains, est membre de l’APPO; organisation fondée en 1987 pour promouvoir la coopération dans le secteur pétrolier entre les pays producteurs de brut sur le continent.
La version révisée du Code pétrolier du Cameroun, en attente de promulgation, prévoit plus de mesures incitatives pour soutenir les programmes de travail des compagnies pétrolières et gazières, d’après la SNH.
“Afin de faire face à la concurrence existante entre les pays pour la promotion de leurs domaines miniers, nous améliorons sans cesse le cadre contractuel et fiscal du secteur des hydrocarbures”, explique l’ADG de la SNH.
Toutes choses qui visent à “promouvoir les opportunités existantes en matière d’exploration et de développement et attirer davantage de sociétés internationales pétrolières et gazières à la compétence reconnue”, ajoute-t-il.
Selon les données publiques de la Société nationale des hydrocarbures, le Cameroun a produit 25,13 millions de barils de pétrole brut et 61 454,28 millions de pieds cubes standard de gaz naturel au courant de l’exercice 2018.
La SNH, entreprise publique, est le bras droit de l’Etat dans la gestion des ressources pétrolières et gazières du domaine minier national.