Le bénéfice net du groupe pétrolier Total en hausse de 45% au troisième trimestre 2018




Le groupe français a annoncé vendredi, 26 octobre, un bénéfice net à 4 milliards de dollars profitant de la hausse des cours du brut

 

Total a une nouvelle fois profité de la hausse des cours du brut, mais aussi de sa capacité à produire plus d’hydrocarbures au troisième trimestre, où ses bénéfices ont explosé.

Le géant français du pétrole et du gaz a annoncé vendredi, 26 octobre, un bond de 45% de son bénéfice net au troisième trimestre, à 4 milliards de dollars.

Son bénéfice net ajusté, qui exclut des éléments volatils et exceptionnels, a pour sa part bondi de 48%, à près de 4 milliards de dollars également, selon un communiqué. Cet indicateur, qui fait référence dans le secteur, est au plus haut depuis 2012.

Le groupe a profité pleinement de la hausse des cours du brut: le Brent s’échangeait en moyenne à 75,2 dollars le baril au troisième trimestre, contre 52,1 dollars sur la même période de 2017.

Après sa chute à l’été 2014, le marché a en effet progressé régulièrement depuis 2016. Dernièrement, il a été soutenu par des inquiétudes sur l’offre, alimentées notamment par les craintes liées au retour des sanctions américaines en Iran.

Dans ce contexte favorable pour l’ensemble du secteur, Total est aussi parvenu à faire augmenter nettement sa production d’hydrocarbures. Elle a ainsi atteint 2,8 millions de barils équivalent pétrole par jour (bep/j).

Cela s’explique par le démarrage de gros projets sur le trimestre: Kaombo en Angola (pétrole), Ichthys en Australie (gaz naturel liquéfié – GNL) et le deuxième train du site géant de GNL de Yamal en Russie.

« La croissance de la production sur l’année 2018 sera proche de 8% », a indiqué Patrick Pouyanné, le PDG du groupe, cité dans le communiqué, relevant une nouvelle fois cet objectif. Total visait jusqu’à présent plus de 7%, après un objectif précédent de 6%.

Malgré ses résultats solides, Total a confirmé une nouvelle fois sa volonté de maintenir sa discipline financière, une posture adoptée lorsque les cours avaient chuté il y a quelques années.

Les investissements nets seront ainsi contenus « autour de 16 milliards de dollars » en 2018, dans le bas de la fourchette communiquée jusqu’à présent (16 à 17 milliards).

Seule ombre au tableau, l’activité raffinage-chimie a souffert de la baisse des marges de raffinage sur le trimestre.

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