Les transactions liées à cette émission réalisée en deux tranches ont eu lieu le 27 novembre à Londres
La Banque africaine de développement (BAD) a réussi à emprunter 600 millions de dollars sur le marché des obligations vertes, à l’issue de transactions organisées à Londres le 27 novembre dernier.
Pour l’émission de ces obligations vertes, septième opération du genre pour la Banque, l’opération a été réalisée en dollars en deux tranches: une première tranche de 500 millions de dollars auprès d’investisseurs intéressés par les marchés ESG (Environnement, Société et Gouvernance); et une autre tranche de 100 millions de dollars en prenant en compte le taux de référence américain SOFR (Secured Overnight Financing Rate), qui évolue au jour le jour.
La tranche de 500 millions de dollars est à taux fixe et à échéance sur trois ans. La tranche de 100 millions de dollars liée au SOFR a un taux flottant et est à échéance sur deux ans.
La rémunération de ces obligations n’a pas été précisée dans le communiqué publié par la Banque le 30 novembre.
L’opération a vu la mobilisation de plus de 40 investisseurs, d’après les résultats officiels de la souscription.
“Sur la tranche à taux fixe, 61% de la transaction a été distribuée aux banques centrales et institutions officielles, 24% aux gestionnaires d’actifs, 12% aux fonds de pension et compagnies d’assurance et 3% aux trésoreries de banques. Concernant la répartition par zone géographique, l’Europe arrive en tête avec 39%, suivie par les Amériques avec 28%, l’Asie avec 26% et l’Afrique et le Moyen-Orient avec 7%.
“Sur la tranche liée au SOFR, les banques centrales et les institutions officielles représentaient 65%, les fonds de pension et compagnies d’assurance 23% et les gestionnaires d’actifs 12%, tandis qu’au niveau géographique, 91% des ordres provenaient des Amériques et 9% d’Europe”, a précisé la BAD.
Le marché des obligations vertes est consacré à des emprunts destinés à financer un projet ou une activité respectueuse de l’environnement et contribuant à la transition énergétique, à l’instar des projets d’énergies renouvelables.