La « Green Baseload Facility » aura vocation à fournir un financement concessionnel et une assistance technique pour le développement d’énergies renouvelables “fiables et à moindre coût”
La Banque africaine de développement (BAD) compte lancer la “Green Baseload Facility”, une initiative pour la production d’énergie verte, qui sera aménagée comme fonds spécial au sein de la phase 2 du Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA 2.0).
L’annonce a été faite par le président de la Banque, Akinwumi Adesina (photo, g), à Nairobi (Kenya), le 14 mars dernier, à l’occasion de la tenue de la troisième édition du “One Planet Summit”.
L’initiative aura vocation à fournir un financement concessionnel et une assistance technique destinés à soutenir le développement d’énergies renouvelables “fiables et à moindre coût.”
De source officielle, le Canada, le Danemark, l’Allemagne, la Norvège, l’Italie, la Suède, le Royaume-Uni et l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) ont déjà manifesté leur intérêt pour cet instrument financier.
La Banque africaine de développement revendique être la banque multilatérale de développement qui consacre le plus de fonds au financement climatique. Elle aurait engagé 09% de ses investissements au financement climatique en 2016, 28% en 2017 et 34% en 2018. Pour l’année 2019, la BAD compte porter ces investissements à 40%.
Selon les données de l’institution, les énergies renouvelables ont représenté 95% de tous ses investissements dans le secteur de l’énergie entre 2016 et 2018.
Entre 2020 et 2025, la BAD compte investir 25 milliards de dollars américains dans la lutte contre le dérèglement climatique, a également annoncé Akinwumi Adesina au Kenya le 14 mars.