La Sonangol, la compagnie pétrolière nationale, a reconnu « quelques retards dans le déchargement des carburants dans les ports du pays », sans préciser l’origine du problème
L’Angola, l’un des principaux producteurs de brut d’Afrique subsaharienne, est de nouveau paralysé par une pénurie de carburants depuis plus d’une semaine.
La plupart des stations service de la capitale Luanda sont assiégées par de longues files d’automobilistes en quête d’essence.
Les stations services de la plupart des autres provinces du pays connaissent aussi des pénuries de carburant, ont confirmé plusieurs habitants contactés par l’AFP. Le rationnement a fait bondir les prix au marché noir. Dans la province angolaise du Zaïre (nord), le litre de super vendu 500 kwanza (1,4 euro ou 1,6 dollar) dans les stations essence s’échange trois fois plus cher au noir.
La Sonangol, la compagnie pétrolière nationale, a reconnu « quelques retards dans le déchargement des carburants dans les ports du pays », sans préciser l’origine du problème. Elle a toutefois assuré que la situation devrait revenir à la normale dans les prochains jours.
L’Angola produit plus de 1,4 million de barils de brut par jour, juste derrière le Nigeria. Comme le pays ne dispose que d’une raffinerie, l’essentiel de son brut est raffiné à l’étranger.
En décembre 2017, l’Angola avait déjà été affecté par des problèmes d’approvisionnement attribués par la Sonangol à des retards de paiement de certains de ses fournisseurs.