GERD: pour l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan ne subiront « pas de dommages importants » avec le remplissage du réservoir




Assurance donnée par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed le 09 juillet

 

Le Premier ministre de l’Ethiopie, Abiy Ahmed (photo), a rassuré le Soudan et l’Egypte sur le fait qu’ils ne subiront pas de dégâts « importants » après le remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).

C’est ce qui ressort d’un tweet publié par le Premier ministre vendredi 09 juillet, un jour après la tenue d’une session du Conseil de sécurité sur le différend avec l’Égypte et le Soudan à propos du barrage.

« Je tiens à assurer les peuples soudanais et égyptien qu’ils ne subiront pas de dommages importants à cause du remplissage du barrage, car il ne prend qu’une petite partie du débit de l’eau (du Nil) », a-t-il-écrit.

Le Premier ministre a souligné que « le barrage peut être une source de coopération avec l’Egypte et le Soudan », sans fournir d’amples détails.

Concernant le Soudan, il a indiqué que le barrage de Roseires sera plus résilient et ne sera pas soumis à de fortes fluctuations du débit des eaux du Nil.

Le barrage de Roseires est un barrage hydroélectrique en béton portant le même nom que la ville soudanaise, construit en 1966 et situé à environ 20 km du barrage de la Renaissance et à 550 km de la capitale du Soudan, Khartoum.

« Les pays riverains du Nil bénéficieront d’une prospérité mutuelle », a relevé Abiy Ahmed.

La veille de la publication du PM éthiopien, le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu une session sur le GERD, deuxième du genre après celle tenue l’année dernière, sans émettre une décision sur le projet de résolution arabe qui appelle à la poursuite des négociations entre l’Égypte, l’Éthiopie et Soudan pour une durée de 6 mois, afin de parvenir à un accord sur les règles de remplissage et l’exploitation du barrage.

Le Conseil de sécurité a renvoyé la question à l’Union africaine, appelant les trois pays à poursuivre la voie des négociations, sans fixer de date limite comme le souhaitaient l’Égypte et le Soudan.

L’Ethiopie a notifié lundi et mardi aux pays en aval du Nil, l’Égypte et le Soudan, du début d’un deuxième remplissage du barrage, sans parvenir à un accord tripartite, annonce rejetée par Le Caire et Khartoum qui ont dénoncé une mesure unilatérale.

Addis-Abeba insiste sur le deuxième remplissage du barrage, en juillet et en août, sans nécessité d’un accord préalable avec les pays riverains, mais tout en indiquant qu’il ne souhaite pas porter préjudice à ses voisins et que l’objectif du barrage est de produire de l’électricité à des fins de développement. L’Egypte et le Soudan insistent pour parvenir à un accord tripartite sur le remplissage et l’exploitation du barrage afin d’assurer leur part annuelle reçue des eaux du Nil.

La construction du GERD, en amont du Nil, a débuté en 2011. L’Éthiopie a opéré la première phase de remplissage à la mi-juillet 2020. Le barrage, d’une contenance totale de 74 milliards de m3 d’eau, aura à terme une puissance installée de près de 6 500 mégawatts.

Reaction(s) :

  1. Non ce n’est pas vraie , votre discours est pour ne pas être perturbé mais maintenant après cette soi-disant victoire écrasante qui est un résultat faux car aucun pays dit démocratique ne peut atteindre ces resultats donc c’est une fausse élection bourrée de trafic…l’Égypte comme le Soudan est une question vitale les egyptiennes et les égyptiens, les soudanaises et les soudanais, finiront par exiger à leurs pilotes de chasse d’aller bombarder ce barrage Renaissance et de laisser couler l’eau pour remplir le Nil…et pour l’agriculture et surtout pour boire à leur soif…

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