L’ONU encourage l’UA à trouver une solution « équilibrée » autour des règles de remplissage du GERD




Le Conseil de sécurité des Nations unies estime que les négociations doivent reprendre entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan sous l’égide de l’Union africaine, aussitôt que possible

 

Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont annoncé, jeudi 08 juillet, leur soutien aux efforts de médiation de l’Union africaine (UA) dans le cadre du différend entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan concernant l’exploitation du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD), en construction sur le Nil.

L’Egypte et le Soudan ont demandé l’aide du Conseil de sécurité après que l’Ethiopie a commencé a commencé le deuxième remplissage du réservoir de son barrage plus tôt cette semaine.

« Une solution équitable et équilibrée concernant le remplissage et les opérations du barrage de la Renaissance peut être trouvée si toutes les parties s’engagent politiquement », a déclaré l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’Onu, Linda Thomas-Greenfield.

Elle a ensuite ajouté que les négociations devaient reprendre sous l’égide de l’UA aussitôt que possible.

L’Ethiopie considère que le barrage est un élément crucial de son développement économique et qu’il est nécessaire à la production d’électricité.

L’Egypte et le Soudan, situés en aval, sont inquiets sur l’impact que l’ouvrage pourrait avoir sur leurs réserves d’eau, et leurs propres barrages et centrales hydrauliques.

La construction du GERD, en amont du Nil, a débuté en 2011. L’Éthiopie a opéré la première phase de remplissage à la mi-juillet 2020. Le barrage, d’une contenance totale de 74 milliards de m3 d’eau, aura à terme une puissance installée de près de 6 500 mégawatts.

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