La mise en service de ces cinq centrales solaires photovoltaïques est attendue entre 2021 et 2023, a indiqué le gouvernement vendredi 17 janvier
La Tunisie a attribué à plusieurs consortiums et groupes internationaux la construction et la gestion sur 20 ans de cinq centrales photovoltaïques, qui disposeront au total d’environ 500 mégawatts de capacités, ont indiqué vendredi 17 janvier le gouvernement et ces entreprises.
« Leur mise en service est attendue entre 2021 et 2023 », a affirmé à l’AFP Belhassen Cheboub, responsable électricité et énergie renouvelables au ministère de l’Industrie.
L’entreprise norvégienne Scatec Solar a été choisie pour construire et exploiter trois centrales photovoltaïques produisant au total 300 MW, à Sidi Bouzid (centre), Tozeur et Tataouine (sud), la plus grande avec 200 MW. Cette société norvégienne spécialisée dans le solaire, dont c’est la première implantation en Tunisie, vise à fournir de l’électricité à 300 000 personnes, indique-t-elle dans un communiqué. Elle a proposé à l’État des tarifs particulièrement bas de 2,4 centimes de dollars par kWh, selon le ministère.
Le groupe chinois TBEA va construire et exploiter une centrale de 100 MW à Kairouan (centre), en consortium avec le groupe Amea basé à Dubaï.
Un consortium associant le géant français Engie et le groupe Nareva, appartenant au roi marocain Mohammed VI, a été choisi pour une centrale de 100 MW basée à Gafsa, dans le bassin minier au centre du pays. Elle devrait alimenter 100 000 foyers tunisiens, selon un communiqué d’Engie.
Des projets de taille plus modeste ont été confiés à des investisseurs tunisiens et un nouvel appel d’offres pour des centrales photovoltaïques est prévu en 2020, a indiqué le ministère.
La Tunisie, qui ne couvre que la moitié de ses besoins énergétiques, cherche à diversifier sa production. L’objectif est que les énergies renouvelables représentent 30% de la production nationale d’électricité d’ici 2030 – contre seulement 2 à 3% actuellement.