Les réserves de brut du premier exportateur mondial de pétrole sont passées de 261 milliards à 263,2 milliards de barils à fin 2018; et celles de gaz naturel de 8 560 milliards de m3 à 9 200 milliards de m3, a annoncé le ministère de l’Energie mercredi, 09 janvier
Géant de l’OPEP, l’Arabie saoudite a annoncé mercredi, 09 janvier, que ses réserves de pétrole, les deuxièmes les plus vastes au monde après celles du Venezuela, étaient plus importantes que ce qu’indiquaient de précédentes estimations.
Selon le ministère saoudien de l’Énergie, les réserves prouvées de pétrole s’élevaient fin 2018 à 263,2 milliards de barils, en légère hausse par rapport aux 261 milliards de barils comptabilisés pendant trois décennies.
Premier exportateur mondial de pétrole, le royaume possède également des réserves de brut de 2,9 milliards de barils dans la zone neutre à sa frontière avec le Koweït, ce qui porte le total des réserves à 266,1 milliards de barils, a ajouté le ministère.
Les réserves de gaz naturel sont également passées de 8 560 milliards de m3 à 9 200 milliards de m3, a indiqué le ministère.
Selon les autorités, ces nouvelles estimations ont été certifiées par un cabinet de consultants indépendant, DeGolyer and MacNaughton (D&M).
Chef de file de l’OPEP, l’Arabie saoudite est le troisième producteur mondial de pétrole après les Etats-Unis et la Russie, avec 10,6 millions de barils par jour (Mb/j). Le ministre de l’Énergie Khaled al-Faleh a par ailleurs affirmé que le coût d’extraction de pétrole en Arabie restait parmi le moins cher au monde à seulement quatre dollars (3,5 euros) le baril.
Les réserves prouvées sont des hydrocarbures qui ont une forte probabilité (supérieure à 90%) d’être récupérées selon les informations géologiques et techniques disponibles. Elles sont continuellement réévaluées en fonction de l’amélioration de la récupération sur les champs existants et de nouvelles découvertes.