La production totale de l’Opep a baissé de 647 000 barils par jour en février 2021




Cette baisse, par rapport à janvier, est essentiellement causée par une chute de 930 000 barils quotidiens de la production de l’Arabie saoudite, le chef de file de fait du cartel pétrolier

 

 

La production de l’Opep a baissé le mois dernier, avec notamment une chute en Arabie saoudite, alors que le cartel se montre prudent sur les perspectives de reprise économique mondiale, dans un rapport publié jeudi 11 mars.

Sa production totale a baissé de 647 000 barils par jour par rapport à janvier, pour atteindre 24,848 millions par jour (Mb/j) en février, selon des sources secondaires (indirectes) citée dans son rapport mensuel.

Cette baisse est essentiellement causée par une chute de 930 000 barils quotidiens de la production de l’Arabie saoudite, le chef de file de fait de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Cela a plus que compensé la hausse dans d’autres pays comme le Nigeria, l’Irak ou l’Iran.

L’Opep et ses alliés, notamment la Russie, sont regroupés au sein de l’accord dit Opep+ et limitent volontairement leur production afin de soutenir les cours du brut.

Ils ont décidé jeudi dernier de n’augmenter que faiblement la production d’or noir malgré la reprise des cours. Riyad a indiqué qu’il maintiendrait son retrait volontaire et supplémentaire d’un million de barils par jour le mois prochain.

Pour cette année, l’Opep prévoit un rebond de la demande mondiale de 5,9 Mb/j, pour atteindre 96,3 Mb/j. C’est très marginalement supérieur à la prévision du mois dernier, après une petite révision en baisse de la chute enregistrée en 2020 (- 9,6 Mb/j) en raison de la crise du Covid-19. « La hausse de la demande cette année ne pourra pas compenser la chute de 2020, alors que la mobilité devrait rester affaiblie tout au long de l’année 2021 », remarque l’Opep.

L’Organisation reste donc prudente, soulignant les incertitudes qui demeurent, notamment concernant la reprise économique. Elle fonde ses prévisions sur l’hypothèse d’une pandémie « largement contenue » au début du deuxième semestre avec notamment une majorité de la population occidentale vaccinée. « Cependant de nombreuses difficultés demeurent », remarque l’Opep, citant les mutations du virus mais aussi le risque d’un resserrement des politiques monétaires ou d’une poursuite des disputes commerciales ChineÉtats-Unis.

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