Ouganda: le gestionnaire du barrage hydroélectrique de Bujagali (250 MW) reçoit un refinancement de 400 millions de dollars




L’appui financier présenté le 23 juillet par l’IFC va permettre de réduire le service de la dette et de prolonger, au-delà de 2023, le délai de paiement de l’emprunt contracté en 2007 par Bujagali Energy Limited pour le projet

 

La Société financière internationale (IFC) a annoncé lundi, 23 juillet, un refinancement de “plus de 400 millions de dollars” en faveur de Bujagali Energy Limited, la société gestionnaire du barrage hydroélectrique de Bujagali (250 MW) en Ouganda.

Les fonds correspondent à peu près au montant encore dû sur la dette contractée en 2007 pour l’aménagement hydroélectrique de Bujagali. Le projet avait nécessité un investissement global d’environ 900 millions de dollars. Le barrage est en service depuis 2012 et fournit environ 45% de la production d’électricité annuelle de l’Ouganda.

D’après l’IFC, le refinancement va servir à prolonger l’échéance de paiement de l’emprunt – au-delà de 2023 – et réduire le service de la dette. Toutes choses qui devraient faciliter la réduction du “coût de l’électricité” générée par le barrage “au cours des cinq prochaines années”.

Le nouveau prêt a été fourni par un consortium composé d’institutions de développement et de banques commerciales. Il s’agit notamment de l’IFC, la Société néerlandaise pour le financement du développement (FMO), la Banque africaine de développement (BAD), la Société allemande d’investissement et de développement (DEG), l’Institution de financement du développement du Royaume-Uni (CDC), Proparco (filiale de l’Agence française de développement) et deux banques commerciales: Absa et Nedbank.

Bujagali Energy Limited (BEL) est la société créée pour développer et exploiter la centrale de Bujagali. Elle est détenue par le fonds Agha Khan pour le développement économique (AKFED) à travers sa filiale Industrial Promotion Services (IPS), la société américaine Sithe Global Power et le gouvernement ougandais.

BEL dispose d’une concession d’une durée de 30 ans sur le barrage; durée au terme de laquelle ses actifs seront transférés à l’Etat ougandais.

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