La subvention accordée par le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA) a été approuvée par la Banque africaine de développement (BAD) dans la deuxième semaine du mois de mai
Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, le 09 mai dernier, l’approbation d’une subvention de 1,5 million de dollars en faveur du projet de centrale solaire de Jigawa (1 GW), au Nigéria.
Cette subvention, fournie par le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA) – un fonds fiduciaire multi-bailleurs administré par la BAD – va servir au parachèvement, par le gouvernement fédéral du Nigéria, des études techniques en cours et du plan directeur détaillé du site.
Le SEFA a été également sollicité pour un financement supplémentaire ultérieur de 01 million de dollars qui soutiendra les services de conseils à l’étape de passation de marchés pour la sélection d’un producteur indépendant d’électricité.
Ce projet de centrale solaire vise la production de 1 GW d’électricité sur une superficie d’environ 2 000 ha, dans l’État de Jigawa (nord du Nigéria), au nord de la ville de Gwiwa.
Pour réduire l’utilisation de combustibles fossiles (qui concourent à 88% du total de la production d’électricité au Nigéria), le gouvernement projette d’atteindre l’objectif de 2 GW d’énergies renouvelables à partir du réseau, pour porter ces dernières à un minimum de 10 % du mix énergétique d’ici 2025 et 30% d’ici 2030. Les pouvoirs publics nigérians envisagent par ailleurs de porter le taux d’électrification actuel (qui se situe autour de 45 %) à 75 % d’ici 2020 et à 90 % à l’horizon 2030.
A Jigawa, il est question d’aménager le site et d’intéresser des producteurs indépendants d’électricité à l’implémentation de centrales solaires dont l’énergie produite sera injectée dans le réseau national. Le premier cycle du projet ambitionne d’attirer des investisseurs privés potentiels pour financer 200 MW de capacité installée.
D’après les indications de la BAD, le coût total de l’élaboration du projet, y compris les infrastructures communes, est estimé à environ 32 millions de dollars.