D’après la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), les représentants de la Chambre des représentants basée dans l’est du pays et du Haut Conseil d’Etat ont convenu de parvenir à un consensus pour mettre fin à la crise de la Banque centrale qui a occasionné la suspension de la production pétrolière
La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a déclaré, mardi 3 septembre, que les représentants de la Chambre des représentants basée dans l’est du pays et du Haut Conseil d’Etat ont convenu de parvenir à un consensus pour mettre fin à la crise de la Banque centrale dans quelques jours.
« Après des consultations organisées par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) à son siège à Tripoli lundi et mardi, les représentants de la Chambre des représentants (HoR) et du Haut Conseil d’Etat (HCS) sont parvenus à des accords importants sur la crise de la Banque centrale de Libye (CBL), en particulier sur le mécanisme et les délais de nomination du gouverneur et du conseil d’administration de la CBL, » a déclaré la MANUL dans un communiqué.
« Les représentants des deux chambres ont demandé un délai supplémentaire de cinq jours pour achever leurs consultations en vue d’un consensus final sur les modalités de gestion de la CBL jusqu’à la nomination d’un nouveau gouverneur et d’un nouveau conseil d’administration », indique le communiqué.
La Mission a rappelé à toutes les parties prenantes libyennes les effets négatifs de la crise actuelle de la Banque centrale sur les moyens de subsistance des citoyens et sur la confiance des institutions financières internationales dans le système bancaire libyen.
Le Conseil présidentiel, basé à Tripoli, a récemment nommé un nouveau gouverneur à la tête de la Banque centrale de Libye, mais la Chambre des représentants, basée à Benghazi dans l’est du pays, a rejeté cette décision, jugeant qu’elle outrepassait l’autorité du Conseil.
En représailles à la décision du Conseil de la présidence, le gouvernement basé dans l’est du pays a annoncé la fermeture des ports et des champs pétroliers du pays.
Le blocus pétrolier décrété le 26 août « jusqu’à nouvel ordre » a réduit de moitié les volumes de production quotidiens de la Libye, à environ 600 000 barils par jour à fin août 2024, selon les données de la Compagnie pétrolière nationale (NOC).